C'est vrai, je dois l'avouer. Quand ton voyage s'est confirmé, que ton absence s'est organisée, j'ai été tentée de t'être infidèle et de renouer clandestinement avec mes amours anciennes : la solitude, la liberté d'une vie en terre étrangère.
Mais non. En fait non.
Tu m'as changée. Sans tes baisers, pas de raison de m'attarder sur la plage des Français.Pas davantage d'impatience à voir approcher l'heure du coucher.Pas l'envie de m'attabler à une terrasse où tu ne me rejoindras pas.
Puisque tu n'es pas là, je vis avec le soleil, avec les bêtes aussi, d'une pièce à l'autre selon les heures.
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