Et cet été me semblait atténué par la confusion blanchâtre du nuage sur la vitre, au-dessus de la place, sur la place même, sur la rivière paisible à quelques centaines de mètres de là. C'était l'été qui enflait à trente mètres d'ici, charriait du néant, un air lent, une odeur de jasmin en provenance des fermes, la tendresse d'une peau étrangère se chauffant au soleil."L'été, dis-je plus ou moins directement, à lui ou à la table."
Juan Carlos Onetti. A une tombe anonyme.
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