mercredi 29 mai 2013

La mélancolie du thé

Les choses changèrent  à partir du moment où la société portugaise, après avoir joué du ciel comme d'une propriété à la fois de rapport et de loisir, s'enfonça dans l'ennui.
Les plus atteints par cette épidémie s'en allèrent vivre à Lisbonne.
Agustina Bessa-Luís. Un chien qui rêve.
Le soir lui aussi joua sa partition, à l'issue de la journée saudade, teintant outrageusement le ciel de couleurs de mélodrame dans l'espoir, sans doute, de m'arracher des larmes alors que non ! mais mon coeur étreint, oui je l'avoue : il se serra davantage.
Midi m'avait vu épuiser mes réserves de thé fumé sans que ce fut la raison, bien sûr, de cette nostalgie sans nom.

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