Le soir, c'est à vélo que j'ai dévalé la route vers le ressac
et le couchant.
Là où, le matin même, dans la lumière du soleil et un éclat de rire, il me parlait de son amour platonique, un tracteur a allumé ses phares et l'air a senti le foin.
Ce parfum, dans les champs de mon enfance, je m'en souviens, évoquait les cartables, les stylos.
Tandis qu'aujourd'hui, précisément, avait l'allure d'un premier jour de vacances.
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