Ainsi et comme souvent, il nous aura suffi d'y poser le bon diagnostic pour immédiatement guérir notre vie, de penser qu'elle manquait singulièrement de poésie ces derniers temps pour l'en trouver tout aussitôt emplie.
Le vrai legs de Shackleton serait peut-être celui-là : nous faire comprendre que les forces hostiles de ce monde peuvent être domptées, qu'il ne faut rien de plus que faire face aux vagues, faire face au vent, que le froid est un mot très petit dans presque toutes les langues mais que l'amour, en revanche, ne connaît ni de distances ni de directions et que, pour se confronter à lui, toute détermination est faible et les projets ne servent à rien.
Traduction libre d'un extrait de l'introduction de Los últimos perros de Shackleton de Ben Clark :
Quizá sea este el verdadero legado de Shackleton : hacernos entender que las fuerzas hostiles de este globo pueden ser domadas; que no hay más que enfrentarse a las olas, plantarle cara al viento, que el frío es una palabra muy pequeña en casi todos los idiomas, pero el amor, en cambio, no entiende de distancias ni de rumbos, que al enfrentarse a él toda determinación es poca y los planes no sirven para nada.
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