Je dois me faire opérer de la cheville.
La chirurgienne qui va le faire est assez rude.
Lors de mon admission à l'hôpital, voyant que j'ai été mariée mais que j'ai divorcé, elle me demande, sarcastique : Alors, c'est juste parce que votre nom allait bien avec celui de votre mari que vous vous êtes mariée ?
En même temps que je pense qu'elle a au moins remarqué que l'association des deux noms sonnait bien, je lui réponds qu'il me semble qu'on est plus souvent amené à rendre des comptes sur le fait de ne pas être marié que l'inverse.
Elle me montre ensuite l'endroit où elle va m'opérer : une espèce de grenier empli de vieilles choses poussiéreuses et d'outils rouillés.
Je lui dis que c'est un peu étrange, un tel endroit pour une opération : on y accède par un escalier très raide et étroit, comment vais-je faire pour redescendre si mon état nécessite l'usage de béquilles, par exemple ?
Car elle ne cache pas que mon état a l'air grave. Elle semble même prendre plaisir à m'inquiéter.
Dans la salle d'attente, un couple de personnes très grosses que je ne crois pourtant pas connaître est venu me soutenir.
Comme un séjour dans cet hôpital n'est pas à exclure, je me demande ce que je mangerai puisque les repas ne me conviendront pas.
Finalement, l'opération a lieu.
La chirurgienne ne procède qu'à une minuscule entaille qui ne m'empêche pas de redescendre l'escalier et qui ne m'oblige pas à rester à l'hôpital.
Rêve du 17 février 2016
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