"dans ma tête un cafard indescriptible. Souvenirs du stage où j'ai rencontré l'ami que j'attendais depuis si longtemps. Son image plantée dans mes yeux. Et son absence m'est insupportable. Et les lettres c'est insuffisant." Mercredi 10 avril 1985. 15H40
J'ai ouvert mes cartons, j'ai ouvert mes journaux, reconnu celle qui parlait de toi sur tant de pages.
(et dans mon journal brut (re)découvert le petit bus que j'avais dessiné dans la marge des jours de stage pour figurer celui dans le fond duquel nous avions passé toutes les heures que nous pouvions)
Si on n'en garde pas de traces, comment se souvenir des jours ?
Bien sûr, j'avais oublié te l'avoir dite, cette phrase qui t'est revenue si souvent (tu me l'as dit, récemment), avant même que me lire te devienne un rituel quotidien.
Depuis six mois que tu l'as commencé, on voit dans ton carnet l'ambiance de tes, de nos journées qui passent et qu'on n'oublie(ra) jamais.
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