Je suis en France après être rentrée du Japon, dans un Monoprix où, à chaque caisse, il y a la queue jusqu'au bout du rayon.
Je vois S. qui attend pour payer, une bouteille d'huile d'olive dans les bras.
Je la regarde, lui souris.
Elle, comme à son habitude, a une attitude ambiguë : mi "viens me voir" mi "laisse-moi tranquille" alors je n'insiste pas.
Je vais dans le rayon gants et écharpes et en regarde une, crème, en laine.
Je me dis qu'elle va être trop vite trop chaude pour la saison mais j'en porte une en tissu, bariolée, qui n'est pas assortie avec le reste de mes vêtements et je pense que je n'ai plus mon autre foulard, celui du Japon, qu'un de mes neveux (ils sont deux, jumeaux, et je ne parviens pas à les distinguer) a abimé à force de le porter.
Je prends, donc, l'écharpe et me dirige vers la caisse.
Toutes les files ont disparu car d'autres caisses ont été ouvertes de l'autre côté du magasin.
Je paye par carte et ça a l'air de poser problème.
Même si ce n'est pas à cause de ma carte mais de la caisse, que je ne suis pas responsable du très long temps que demande la transaction, je me sens un peu coupable en voyant qu'une nouvelle file commence à se former derrière moi.
Rêve du 6 juillet 2014
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire