J'ai pris l'habitude du paysage qui défile par la vitre, de la place à droite de l'allée, de la destination immuable que j'annonce au chauffeur. Mais aussi des montagnes que longe la route. Des photos que je prends, au vol. Souvent je l'oublie mais, tout de même : en une heure, c'est toute l'île que je traverse.
J'ai pris l'habitude de ne pas me soucier de l'itinéraire, de me laisser faire, de penser à autre chose.
Et puis, aujourd'hui, c'est moi qui conduis.
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