Nous allons visiter une maison que nous sommes susceptibles d'habiter.
Elle ressemble davantage à une ruine et est pleine de gravats, de morceaux de ciment accumulés.
On sait qu'il y fera glacial en hiver, qu'il y aura plein de courants d'air.
Mon père a l'air sceptique mais me dit que, si c'est ce que je choisis, il m'aidera dans ce projet.
Plus tard, il n'est plus question de cette maison mais d'une autre.
D'extérieur, elle a l'air tout aussi délabrée mais M., qui l'a déjà vue, insiste pour que nous y allions.
Nous allons la visiter avec deux agents immobiliers.
L'intérieur n'est pas abîmé mais complètement empli d'un mobilier aux couleurs et motifs kitsch des années soixante-dix.
Rien n'a été touché ni nettoyé depuis ces années-là.
Malgré tout, on fait abstraction de tout cela quand on regarde la verrière : cette maison, pas plus que l'autre, n'a de chauffage mais on devine à quel point elle pourrait être confortable en hiver.
En revanche, il faudrait ne pas y habiter en été, fait remarquer M.
Un des agents immobiliers est assis sur un tabouret haut, devant le comptoir qui clôt la cuisine américaine.
Il s'exclame : On a fait une sacrée connerie en vous faisant visiter parce que, si vous ne parvenez pas à avoir cette maison, vous n'allez pas vous en remettre de devoir habiter en appartement !
Je lui réponds que moi, ça m'est complètement égal d'habiter dans une maison ou dans un appartement, ici ou ailleurs.
Rêve du 8 mai 2014
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