dimanche 8 mars 2015

"Prenons par la rive gauche"


Les mots avec lesquels tu inauguras notre journée dans la ville sans fleuve, me firent penser à ceux que je t'avais lus plus tôt dans la semaine (1) mais aussi à ceux, beaucoup plus flous dans mon souvenir (2), de Pascal Quignard.
Ces mots suffirent à donner à nos pas l'impulsion de l'inattendu et c'est ainsi que l'on nous vit rencontrer S. (3), boire un earl grey au Rialto living, mais aussi parler du roi dans le plus improbable des endroits. (4)



(1)
Peu après, dans une des vieilles plantations françaises, la femme, ma cliente, me dit qu'elle a déjà oublié tous les autres fleuves mais qu'elle se souvient tout de même de la Seine, ainsi, nous parlons de la Seine un bon moment. Des ponts et des promenades à côté de l'eau et je me rends compte rapidement qu'il n'y a rien de plus triste que de parler d'un fleuve qu'on ne peut pas voir. 
Traduction libre d'un extrait de Tokyo ya no nos quiere de Ray Loriga.

(2)
Puisqu'ils concernaient le Léthé, faut-il s'en étonner ? Une fois rentrée, j'ai pu les relire ici.

(3)
Tu te souviens de lui ? me demandas-tu une fois que nous l'avons eu quitté.
Oui, je m'en souvenais : tu m'avais dit ne plus l'avoir croisé depuis des années, tu m'en avais parlé le matin de la nuit où tu avais rêvé de lui

(4)

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