jeudi 27 août 2015

Una comida sencilla

Quand j'ai fait la connaissance de Tomas, il sortait du supermarché, un sac de courses au bout de chaque bras.
Il avait été question du repas qu'il allait cuisiner/que nous allions manger mais ce n'est pas avec moi qu'il en avait parlé non seulement parce que, alors, je ne savais rien dire en espagnol mais aussi parce que, suite à un malentendu qui ne tarda pas à être dissipé, j'étais encore celle qui ne cuisinait pas alors que c'était ceci, cela ou encore ces choses-là que je ne cuisinais plus tandis que
ceci,
cela
ou encore ces choses-là,
 je n'ai jamais cessé de les faire. 

L'autre jour, j'ai vu Tomas au supermarché et nous avons parlé -cette fois lui et moi- de ce qu'il allait/que j'allais cuisiner.
Un repas tout simple, m'a-t-il dit. 
Moi aussi, lui ai-je dit. 
C'est ce qu'auraient sans doute affirmé aussi bon nombre de clients dont pourtant, au vu de leurs achats sur le tapis des caisses, le repas n'allait pas être plus semblable au mien que ne l'était celui de Tomas. 

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