lundi 16 février 2015

Le désert (fragments d'insularité)

Lorsque l’avion a pu abolir les distances et mettre l’île à portée de flux touristiques importants, le handicap de l’insularité pouvait disparaître mais, du même coup, il était à craindre qu’une grande partie de ce qui avait fait l’attrait et permis la légende de cette île disparaisse aussi ou, du moins, s’atténue considérablement. L’accessibilité de l’île rendait possible la commercialisation de cette destination à très grande échelle d’autant que la création, puis la modernisation de l’aéroport de Palma devenu un des premiers en Europe, permettait d’accueillir des millions de voyageurs et d’effectuer des liaisons régulières avec les principales zones d’émission de touristes. Ces nouvelles donnes bouleversent réellement les caractéristiques insulaires ; mais les îles Baléares n’en restent pas moins des îles et continuent de soigner cette image en tant qu’atout commercial indéniable.(1)
En 2013, 9 454 264 touristes ont visité l'île de Majorque (8 479 883 étrangers et 974 381 Espagnols) ; la majorité de ces touristes étrangers étaient originaires d'Allemagne (43,7 %), du Royaume-Uni (24,8 %), des pays nordiques (8,3 %), de France (4,0 %), de Suisse (3,7 %), des Pays-Bas (2,9 %), d'Autriche (1,9 %) et d'Italie (1,7 %). (2)

Pourtant, 
je m'obstine à la photographier déserte, 
l'île. 
Comme
 j'en montrais si peu,
des 13 millions d'habitants 
de la ville.  


(1) Extrait de Rives méditerranéennes.
(2) Wikipedia

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