Je suis infirmière.
Je dois m'occuper du repas de deux malades dont l'une qui ne doit pas trop manger, je dois y veiller, parce qu'elle va se faire opérer le lendemain.
Pendant le repas, je la vois faire la démonstration de quelque chose avec un beignet qu'elle met en bouche. Comme elle s'adresse à des infirmiers, je pense qu'ils lui diraient si elle ne devait pas mais je suis un peu inquiète.
Quand j'ai terminé cette tâche, je vais dans un autre service demander si on a besoin de moi.
L'infirmière de l'accueil ne me connait pas encore et ne savait pas que je viendrais.
-Non, je ne vois pas, il n'y a rien pour toi. Ah si ! il y a bien la patiente du B14 mais ce ne sont pas des soins, c'est une lecture.
Pour accéder à la chambre B14, je dois contourner tout un tas de vélo garés dans le long couloir.
Je pense que Ah, c'est vrai : cette partie de l'hôpital sert aussi pour les centres aérés.
Quand je sonne à la chambre, la patiente ouvre juste un judas et demande qui est là.
-Je suis infirmière, je m'appelle Gwendoline.
Elle se fâche immédiatement :
-Ah non, hein ?! je l'ai dit cent fois que je n'étais pas malade.
-Oui mais je viens juste pour vous faire la lecture.
-Mais comment voulez-vous que je vous laisse entrer, maintenant ?
-Je suis désolée, je n'aurais pas dû vous dire que j'étais infirmière pour commencer, c'est de ma propre initiative que je l'ai dit.
Finalement, elle me laisse entrer.
Quand je quitte l'hôpital, je ne remets pas mes chaussures, pensant qu'elles sont dans mon sac, que je pourrais les enfiler plus tard mais plus tard, justement, alors que je suis en chaussettes dans la rue après avoir marché longtemps, je m'aperçois qu'elles n'y sont pas et que je dois refaire tout le chemin inverse pour aller les rechercher.
Rêve du 8 novembre 2015
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