Si je devais doter mes lectures en espagnol de l'assistance d'un traducteur, elles seraient sédentaires.
C'est pour continuer à pratiquer la méthode globale ou parce qu'il y aura toujours bien quelqu'un à qui demander que je persiste à transporter mes livres partout.
A la bibliothèque, je m'avançai vers elle. Elle hésita un instant. Elle me demanda de lui montrer ma page, s'assurant ainsi qu'elle avait bien compris de quel mot il s'agissait et me répondit, alors, avec fermeté.
-C'est un nom.
-Ah oui ? Le nom d'une personne ?
-Oui oui. Ma tante s'appelle comme ça.
Cela ne suffit pas à me renseigner sur le sens du chapitre que je lisais : La esencia del lenguaje como amparo. *
En rentrant, j'achetai des oeufs chez E. qui parle français.
-C'est du vieux castillan, un mot qu'on n'utilise pas souvent maintenant.-C'est un nom ?-Oui, aussi. Ça signifie… J'ai oublié le mot en français. Tu sais quand …Elle fit le geste de serrer ses bras autour de quelque chose contre son coeur.-Par exemple un enfant ou un chien qui est à la rue, tu vois ?Elle répéta son geste. Je voyais bien.
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"Wittgenstein croit qu'il n'existe rien comme "l'essence" (unique) du langage en général mais qu'il existe une grande diversité de phénomènes linguistiques, de jeux linguistiques qu'on peut regrouper selon l'air de famille qu'ils partagent."
Josep Maria Esquirol. La resistencia íntima.
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