Quand bien même parleraient-ils notre langue, ceux que nous dépassons à vélo sur la route de Barcares, ils ne nous comprendraient pas davantage en nous entendant discuter de notre destination et conclure que le mieux c'est encore d'aller à l'Omelette.
Ma vie insulaire était encore débutante ce jour où nous baptisâmes ainsi ce ponton après que tu y eus remis ta journée à l'endroit, que tu m'eus appris qu'il existait une expression, en espagnol, pour, justement, dire cela.
Alors l'autre jour, penchée sur mon livre, forcément, j'ai souri.
"Por esta cosa que tú tienes -esto es literal- de saber : dar la vuelta a la tortilla, sacar el bien del mal."
Álvaro Pombo. La transformación de Johanna Sansíleri.
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