La façade vitrée s'ouvre sur l'atelier. Un canapé à votre gauche. Un chevalet. Un fauteuil contre le mur de droite.
Un garçon y est assis. Les jambes repliées en tailleur et son ordinateur. Il écrit.
Le rideau n'est pas entièrement tiré, qui sépare l'atelier du long couloir froid.
A gauche le bureau en face le vestiaire.
A côté du bureau, la porte est entrouverte. Le lit est défait.
A cette heure de la journée, la chambre sans fenêtre d'en face est toujours plongée dans l'obscurité.
Ne regardez pas dans la pièce suivante. Non, n'insistez pas. Les matelas entassés n'en font pas une chambre, c'est tout ce que vous avez à en savoir.
Continuez à suivre le couloir. Par la fenêtre, oui, le mobilier de jardin, le mandarinier, la gamelle d'eau des chiens.
A votre droite la salle de bain puis vous voilà dans la cuisine.
La nappe à carreaux, la théière presque vide, les gâteaux en train de refroidir.
J'y suis. Une jambe repliée sous l'autre et mon ordinateur. J'écris ce que vous êtes en train de lire.
La porte vitrée est ouverte sur la dernière pièce de la maison.
Un coussin en face, en bas de la volée des marches. Un gros chien jaune endormi. A sa droite un écran de télévision, une table, du linge plié y est posé. Au centre de la pièce une table basse. Un homme est allongé sur l'un des deux canapés qui forment un angle. La tête repose sur le coude plié. Le corps est recouvert d'un plaid. Il lit.
Le soir un film nous trois dans le salon.
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