Je pense souvent à l'avenir de notre passé, ce que nous sommes en train de vivre, qui deviendra nos souvenirs sans que nous puissions vraiment choisir lesquels. Car je sais que la mémoire glisse des indices dans les moindres interstices, là où on ne le devine pas.
J'ai pris des photos
mais pas de ton poney, du feu, de toi dans le lit pendant que moi, j'écris. Pas des repas de vacances/en vacances et, pas davantage, je n'ai enregistré ni les conversations sur les chiffres et les lettres, la jeunesse anglaise, les couleurs qui n'existent pas. Ni les chants indiens.
On s'en souviendra, on l'oubliera. C'est bien comme ça.
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