Les récits de la prison ressemblent au récit des rêves que les gens ont l'habitude de faire au réveil. Le récit des rêves n'intéresse que celui qui les fait.Ricardo Piglia. Prisión perpetua.
Je suis dans un vestiaire où se trouvent des portants emplis de vêtements chics.
Un homme un peu vieux s'y déshabille.
Peu avant, un couple de ses amis est aussi passé par le vestiaire.
Ils sont tous d'une catégorie sociale aisée.
Il a rendez-vous avec une prostituée qui, en fait, est une femme nue, posant sur un podium, qu'il a le droit de regarder.
Il me parle des vertus du silence.
Il me dit qu'il a voulu en convaincre sa femme qui semblait avoir compris mais ne s'est, pourtant, pas tue longtemps.
J'hésite à lui faire remarquer que, pour quelqu'un qui prône le silence, il parle beaucoup.
Rêve du 11 janvier 2014
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