C'est le lendemain du jour où j'avais entendu Emmanuel Guibert dire que les dessinateurs se devaient d'être flexibles : aussi aptes à saisir tous les traits d'un passager prêt à descendre à l'arrêt suivant dans le métro qu'à dessiner paisiblement une statue immobile depuis un siècle, que tu réussis à portraiturer le client de la table du coin opposé pendant la poignée de minutes que son ami volubile qui, jusque là, avait fait écran entre lui et toi, passa aux toilettes.
Puis,
nous ne fîmes plus que déplorer la mort du chat qui nous avait privés d'un modèle et d'une belle inspiration.
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