Et moi aussi. J'ai fait dans ma vie des rêves dont le souvenir ne m'a plus jamais quittée et qui ont changé mes idées : ils sont infiltrés en moi, comme le vin dans l'eau, et ont altéré la couleur de mon esprit. En voici un; je vais vous le raconter, mais ayez soin de ne sourire à aucun de ses détails.Emily Brontë. Les hauts de hurle-vent.
Comme j'entends la commande passée par la cliente qui me précède et qu'elle me donne envie (un sauté de coq au vin), je passe la même auprès du restaurateur.
Il me regarde en riant, me demande C'est pour quoi faire ? après avoir touché mes bras comme pour m'en faire remarquer les muscles dérisoires et me prouver que je n'ai pas besoin d'un plat aussi roboratif.
Pendant qu'il prépare ma commande, j'ai le temps de me demander : qu'est-ce que je vais faire du coq ? puisque je ne mange pas de volaille et, surtout : qu'est-ce que je pourrai manger, finalement ?!
Quand je m'éloigne avec mon assiette afin de trouver un endroit où m'installer (plus qu'un restaurant, il s'agit d'un service traiteur), je m'aperçois qu'elle ne contient que quelques branches d'un légume que je ne connais pas ainsi qu'une grappe de raisin.
Rêve du 12 novembre 2014
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