Avant l'accrochage de juillet, j'ai tout monté au studio, le transformant ainsi en salle d'attente pour tes tableaux.
*Tableaux d'une exposition est une série de dix pièces pour piano de Mussorgsky dont je connais davantage l'orchestration symphonique pour l'avoir jouée. Ma mère connaissait, bien sûr, cette oeuvre mais n'en possédait aucune interprétation. Nul doute, sinon, qu'elle me l'aurait passée, comme elle le faisait avec d'autres disques de classique, au moment où j'allais me coucher, lorsque j'étais petite. Les soirs où elle ne mettait pas de musique, je chantais jusqu'à ce que je m'endorme. Une chanson, en particulier, que j'aimais beaucoup mais dont, pourtant, je n'ai gardé aucun souvenir. Je n'ai pas davantage gardé le cahier de l'école primaire dans lequel je l'avais écrite. De cette période, je n'ai plus que mon cahier de poésie que je conserve davantage pour les poèmes que j'y composais que pour les pathétiques illustrations dont je les agrémentais. Bien que, dans le portrait que je fis d'elle à une dizaine d'années, tu voulus bien voir un air de ressemblance avec ma soeur.
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