Les ruelles que j'ai traversées dormaient encore, volets fermés, indifférentes aux belles promesses du jour.
Il n'y avait que quelques heures que nous l'avions quitté quand j'ai rejoint le Tage que la nuit avait lavé de la mélancolie du couchant.
A nouveau, ma peau s'est parfumée d'embruns et le vent a chahuté mes boucles.
J'ai laissé passer quelques convois maritimes avant de me lever.
J'aurais -tout aussi bien- pu rester là toute la journée.
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