Maurice Scève. Délie.Plutôt seront Rhône et Saône disjoints,
Que d'avec toi mon coeur se désassemble :
Plutôt seront l'un et l'autre mont joints,
Qu'avecques nous aucun discord s'assemble :
Plutôt verrons et toi et moi ensemble
Le Rhône aller contremont lentement,
Saône monter très violentement,
Que ce mien feu, tant soit peu, diminue,
Ni que ma foi décroisse aucunement.
Car ferme amour sans eux est plus que nue.
conserver le livre
et n'en relire qu'une unique page
ou
conserver la page
et me défaire du livre.
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